Après avoir suscité des réactions de surprise et de crainte, la maison de Transition a été inaugurée en présence du Ministre Koen Geens, le 14 janvier dernier. Tout semble prêt pour ce projet qui vise l’inclusion et l’insertion de publics fragilisés.

Les services publics fédéraux choisissent souvent les grandes communes pour leurs activités. Après la fermeture de la Justice de Paix, Enghien ne s’attendait donc pas à être choisie pour un nouveau service du Ministre de la Justice.

Face à un projet que l’on ne connait pas, les peurs sont légitimes. Mais, en regardant le projet de plus près, les élus communaux ont compris sa logique et sa pertinence. La notion de réinsertion rejoint des préoccupations qui font partie des priorités d’ECOLO.

Actuellement, il y a déjà plusieurs dizaines de personnes en liberté conditionnelle sur le territoire de notre commune ou équipées d’un bracelet électronique. De l’avis de la Police, ces personnes ne posent pas de problème majeur. Elles font toutefois régulièrement appel à nos services sociaux afin d’être accompagnées dans leurs démarches d’insertion.

Une nouvelle maison toute entière dédicacée à cette tâche, où l’on accompagne des détenus en fin de peine vers le retour à une vie normale, nous semble donc une excellente idée. Elle contribuera à renforcer le taux de réussite de ces programmes de réinsertion tout en réduisant la part que les services communaux ont à y prendre.

L’urgence est à la transition vers davantage d’équilibres environnementaux, mais aussi vers davantage d’équité sociale. Pour atteindre ces objectifs, nous n’avons pas besoin d’un repli frileux mais bien d’une ouverture courageuse vers des projets innovants et ambitieux.

Les premiers participants de la maison de transition arriveront au début du mois de février.