1er mai, fête du travail et de la solidarité - L’édito du Bourgmestre

Publié le jeudi 3 mai 2018
Rédigé par 
Bénédicte Linard
Tisser des liens sociaux et apporter de l’aide aux personnes en difficulté… Deux engagements forts pour faire vivre la solidarité à Enghien.

Ce 30 avril, lors d’un débat politique local, les organisateurs de la journée de la solidarité ont demandé aux partis leur définition de la solidarité. Pour Écolo, Bénédicte Linard a choisi l’image d’une maison. Chaque personne, chaque association est une brique de la société. Et la solidarité en est le ciment. Une brique descellée nuit à la qualité et à la beauté de l’édifice. Il faut donc veiller à ce que le ciment unisse solidement l’ensemble des composantes.

Pour une société solidaire, deux éléments me semblent essentiels. Tout d’abord, tisser des liens sociaux. Personne ne devrait rester seul avec ses difficultés, enfermé dans une solitude néfaste… La Ville d’Enghien est très active pour soutenir et stimuler toutes les initiatives qui créent du lien. La fête de la solidarité de ce 1er mai est un exemple où les liens se tissent. Les quelques 30 fêtes de voisins qui arrivent dans les semaines à venir en sont un autre…

Deuxièmement, la société doit apporter les aides nécessaires à celles et ceux qui rencontrent des difficultés. Une vie décente passe par un accès au logement, aux soins de santé, à une alimentation saine. Proposer un emploi à tous ceux qui le souhaitent est également un facteur essentiel pour que chacun trouve sa place dans notre société. Lors de ce débat du 30 avril, ECOLO a fait une proposition novatrice : faire d’Enghien un « territoire zéro chômeurs de longue durée ».

Aujourd’hui, le système de l’offre et de la demande en matière d’emploi dysfonctionne. Un certain nombre de personnes restent sur le carreau. Et pourtant, chacun a des savoir-faire et des compétences à offrir à la collectivité. D’un autre côté, ce n’est pas le travail qui manque puisque de nombreux besoins de notre commune ne sont pas rencontrés. Une initiative novatrice expérimentée en France depuis plusieurs années sous les termes de « territoire zéro chômeurs de longue durée » propose de croiser les compétences des chômeurs de longue durée et les besoins de leur territoire communal pour créer de nouveaux emplois. Le financement s’opérerait par un transfert de moyens. Puisque le chômage de longue durée entraîne des dépenses que la collectivité prend à sa charge, les montants seraient transférés pour créer ces nouveaux emplois. Enghien pourrait devenir une commune pilote où cet argent est utilisé pour donner à chacun un travail qui lui permettra de trouver sa place et de s’épanouir.

Cette idée novatrice est l’une des 16 propositions que je dévoilerai avec toute l’équipe qui y a travaillé, ce samedi 5 mai, à 15h, au Parc d’Enghien. Venez partager notre enthousiasme et participer une nouvelle fois au débat pour améliorer encore nos propositions et fixer les priorités qui s’imposent pour notre commune.

Olivier Saint-Amand