Un long processus d’aménagement foncier rural (autrefois appelé remembrement) arrive enfin à son terme. Outre les échanges de terres entre agriculteurs, destinés à éviter l’éparpillement, des avancées importantes sont enregistrées pour l’environnement et la mobilité.

Une grande partie du territoire de Marcq-Labliau était concernée par cette opération d’échange de terres qui arrive à son terme. La Ville a ainsi pu récupérer des prairies humides qui intéressent peu les agriculteurs. Dix hectares de terres avaient déjà été acquis par le Département de la Nature et des Forêts (DNF) et consacrés à la création de la réserve naturelle de Terneppe, située au bord du ruisseau « la Marcq ».

L’opération de réaménagement du foncier a permis d’agrandir cette réserve naturelle de cinq hectares supplémentaires. A Terneppe, plusieurs mares ont ainsi été aménagées en collaboration étroite avec Enghien Environnement. Elle permettent d’accueillir une faune et une flore bien spécifiques et menacées de disparation. Dans cette réserve, on recréera aussi des méandres dans le ruisseau comme le préconise la Ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier, dans son plan de lutte contre les inondations.

C’est également cette opération de réaménagement foncier qui a permis à la Ville de trouver, il y a dix ans déjà, des accords avec les agriculteurs pour l’aménagement de deux zones d’immersion temporaire qui ont montré leur grande efficacité, elles aussi, pour lutter contre les débordements de la Marcq.

Par ailleurs, la Ville va aménager trois kilomètres de sentiers sur des terres dont elle deviendra propriétaire dans les prochains mois. Ces sentiers permettront de créer un très bel itinéraire de promenade autour de Labliau.

Lors de sa dernière réunion, le Conseil communal a adopté une convention avec la Région par laquelle elle accepte de prendre en charge sa quote-part de 40 % pour les travaux (sentiers, fossés…) et 20 % pour les aménagements écologiques. Le solde (respectivement 60% et 80%) sera financé par la Région wallonne.