Enghien : une gare sans guichet?

Publié le 26/06/15
RĂ©digĂ© par 
Locale Ecolo Enghien

Le groupe local d’ECOLO Enghien s’inquiĂšte de l’évolution nĂ©gative de l’accueil des navetteurs Ă  la gare d’Enghien. Alors qu’en Hainaut, cette gare est l’une de ses entrĂ©es principales vers Bruxelles, la SNCB dĂ©sinvestit progressivement le site.


Jusqu’il y a quelques annĂ©es, l’activitĂ© Ă©tait trĂ©pidante dans la gare d’Enghien oĂč le navetteur se sentait accueilli, aidĂ©, renseignĂ© par le personnel prĂ©sent sur place : chef de gare, sous-chef de gare, guichetiers, personnel de quai, personnel Ă  la cabine de signalisation, speakers, 
 La plupart de ces travailleurs du rail ont quittĂ© Enghien. Un sous-chef est prĂ©sent une partie de certaines journĂ©es de la semaine.

Les guichetiers en voie de disparition ?

Alors que la SNCB rĂ©duit les heures d’ouverture des guichets Ă  partir du 1er juillet et qu’un syndicaliste Ă©voque une potentielle suppression totale des guichets Ă  l’horizon 2020, qu’en sera-t-il pour Enghien? Sans personnel dans la gare, il ne resterait plus personne pour aider les personnes handicapĂ©es ou ĂągĂ©es alors mĂȘme qu’il n’y a pas d’ascenseur pour accĂ©der aux quais et que ceux-ci n’ont pas Ă©tĂ© relevĂ©s – investissement attendu depuis plus de 15 ans ! – pour permettre un embarquement aisĂ© dans les wagons.

Cette situation est surrĂ©aliste : dans une gare qui compte prĂšs de 3000 montĂ©es par jour, qui dispose de 3 liaisons directe de/vers Bruxelles toutes les heures et qui sera un maillon important du futur rĂ©seau RER, il n’y aurait bientĂŽt plus le moindre employĂ© de la SNCB pour assurer l’accueil et la sĂ©curitĂ© !

La sĂ©curité  VoilĂ  un autre objet de craintes majeures d’ECOLO Enghien. Une gare dĂ©sertĂ©e devient inĂ©vitablement un lieu de rassemblement privilĂ©giĂ© pour les trafics en tous genres, les vols, le vandalisme, voire la violence.

Quand un gouvernement pilotĂ© par une droite pure et dure dĂ©cide de « rĂ©duire le train de vie de l’état », c’est aussi le personnel de la SNCB qui trinque. ECOLO dit « NON » Ă  ces mesures d’austĂ©ritĂ© dramatiques et plaide avec force pour un rĂ©investissement dans les transports en commun, en ce compris l’accueil et le service Ă  la clientĂšle.