Ecolo Enghien a été informé par ses partenaires de majorité du fait qu’une fraction du MR, emmenée par l’ancienne bourgmestre, avait sollicité le cdH pour organiser un changement de majorité. Par pur jeu politique, Florine Pary-Mille et Marc Vanderstichelen souhaitaient en effet renverser le bourgmestre et renvoyer Ecolo dans l’opposition.

Un calcul politique cynique

En Wallonie (et seulement en Wallonie), la loi autorise les renversements de majorité en cours de législature pour sortir de conflits persistants ou de situations de blocage. Les observateurs attentifs de la vie politique locale savent qu’à Enghien la démocratie fonctionne bien, dans le respect du dialogue, des personnes et de l’opposition. Le désir de changer de bourgmestre n’est donc que la manifestation d’une impatience et d’une soif de pouvoir chez certains membres du cdH, combinée avec des rancœurs de mauvaise perdante du côté de Mme Pary-Mille. En aucun cas, il ne s’agit d’un projet positif pour Enghien et les Enghiennois, ni d’un projet au service l’intérêt général.

Un projet pour Enghien

À mi-parcours, le bilan de la majorité est largement positif. Convivialité et attractivité : ces deux priorités fixées en début de législature sont incontestablement rencontrées. Enghien vit et est reconnue pour ses activités et son animation. Par ailleurs, des investissements importants ont été réalisés pour l’entretien des routes et des trottoirs ainsi que pour les services que les Enghiennois apprécient (leur parc, Nautisport, la crèche et la maison de repos, notamment). Au sein du MR et du PS, une large majorité a souhaité rester fidèle à ce projet ainsi qu’au bourgmestre et à toute l’équipe qui le porte. Ecolo se réjouit de ce choix sans ambiguïté. L’éthique l’a emporté : le bourgmestre et sa majorité sortent renforcés de ces événements et poursuivent leur projet commun.

ECOLO estime que la politique est un outil au service des citoyens, qu’elle doit améliorer leur quotidien et non pas servir des intérêts personnels. Après une telle manifestation d’hostilité et de déloyauté, ECOLO ne comprendrait pas que Mme Pary-Mille reste membre de l’équipe qu’elle a voulu saborder. Elle devrait à présent prendre la décision personnelle qui s’impose et qui correspond à l’éthique politique défendue par la majorité des élus enghiennois.