Lutte contre les inondations
De nouvelles pluies hors normes se sont abattues sur Enghien. Pour la première fois depuis leur entrée en fonction, les zones d’immersion temporaire ont été mises à l’épreuve. Test réussi… Le village de Marcq a été sauvé des eaux !
Le jeudi 4 octobre, entre 1h et 9h du matin, il est tombé 52 litres d’eau par m² sur Enghien. Avec une telle quantité de pluie sur un laps de temps si court, la place du village de Marcq aurait dû subir des inondations similaires à celles de 1999 et 2002. Pourtant, grâce aux nouvelles zones d’immersion temporaire, il n’en a rien été.
Depuis le mois de mai, un dispositif a été mis en place en amont du village, pour que le débit des ruisseaux (la Marcq et son affluent, le Lietensbeek) reste constant, quelles que soient les conditions climatiques. S’il y a trop d’eau, la rivière déborde et inonde temporairement les prairies voisines, appelées zones d’immersion. En voyant les photos ci-jointes, on peut imaginer ce qui se serait passé sur la place du Village si ces masses d’eau étaient arrivées avec la même rapidité qu’auparavant ! Il faudra plusieurs heures, voire plusieurs jours, pour que les zones d’immersion temporaire (ZIT) libèrent progressivement les eaux qu’elles ont accumulées.
Suite aux inondations catastrophiques du 28 août 2002, les échevins des travaux de la Ville d’Enghien – Olivier Saint-Amand, d’abord, et Guy Devriese, ensuite – ont pris le problème à bras le corps. Une étude hydrologique du bassin versant de la Marcq a tout d’abord permis de comprendre d’où venaient les eaux et d’en mesurer les quantités. Une solution s’est ensuite imposée : retenir les eaux avant la traversée du village. Une nouvelle étude a permis de dégager le meilleur moyen technique pour y parvenir. Plutôt que des bassins d’orage en béton qui coûtent très chers en termes d’entretien, ce sont des zones d’immersion temporaire qui ont été privilégiées.
Il restait alors à rassembler les moyens nécessaires pour mener à bien cet ouvrage. Grâce à une collaboration fructueuse entre la Ville, la Province et la Région, le budget a pu être rassemblé pour créer les deux « ZIT » mises en service il y a quelques mois. En retenant ensemble jusqu’à 45.0000 m³ d’eau, celles-ci ont fait la preuve de leur efficacité face au déluge !