Nautisport
Des informations circulent concernant la gestion de la Régie communale Nautisport. Dans l’opposition, certains candidats tentent de discréditer le sérieux, voire l’honnêteté, de l’équipe dirigeante. Une petite remise au clair s’impose.
Au cours des années ’90, la gestion de l’Intercommunale Nautisport s’est avérée catastrophique. La comptabilité était mal tenue (différences constatées entre le chiffre de clôture du compte d’une année et celui du début de l’année suivante !), des factures ONSS et même certaines assurances n’étaient pas payées. La justice évalue toujours si cette gestion calamiteuse était liée à l’incompétence de l’équipe dirigeante ou si elle cachait des malversations.
Les nouveaux président et directeur installés au début des années 2000 ont réalisé un laborieux travail de remise à jour des différents documents comptables et administratifs. Grâce à eux, Nautisport dispose aujourd’hui d’outils de gestion performants. Depuis lors, et grâce à la poursuite de ce travail par l’équipe actuellement en place, la transparence est totale.
En consultant les documents mis à leur disposition, les administrateurs de l’opposition ont identifié certains investissements dont ils critiquent la pertinence et le coût. Après une longue période de sous-investissement, certaines infrastructures sportives présentaient des carences très importantes. Souvenons-nous de l’état dans lequel se trouvaient, par exemple, les vestiaires et le toboggan de la piscine jusqu’il y a quelques mois.
Récemment, le comité de direction a donc décidé d’ouvrir trois chantiers importants : la piscine, le toboggan et la cafétéria. Pendant la durée des travaux, ces infrastructures étaient inaccessibles. Les gestionnaires de Nautisport ont tout fait pour que les travaux ne dépassent pas les délais fixés afin que les sportifs (et le personnel) ne soient pas privés de leur outil plus de 3 mois. Des décisions ont donc dû être prises de manière accélérée. C’est notamment le cas pour des compléments aux travaux initialement prévus imposés par la découverte de vices cachés.
L’opposition reproche les dépassements budgétaires liés à ces travaux complémentaires. Ecolo estime par contre qu’ils étaient nécessaires dans le cadre du chantier en cours. Des critiques sont également formulées par rapport au manque d’information des membres du Conseil d’administration. Lors de la dernière réunion du CA, Ecolo a insisté sur l’importance de convoquer régulièrement les administrateurs et de leur fournir au plus tôt les informations sur l’évolution des chantiers, surtout quand des dépassements budgétaires sont prévus, sans pour autant bloquer les travaux qui doivent être terminés dans les délais prévus.