Au cours du mois de juin 2016, des quantités d’eau record sont tombées sur notre pays. Comme la plupart des communes, Enghien a connu des inondations exceptionnelles et des coulées de boue importantes. Depuis, la Ville a multiplié les initiatives afin d’éviter les inondations au village de Petit-Enghien et le long du ruisseau de l’Enfer.


Partout en Belgique, des communes ont été fortement touchées par les inondations. Au vu de l’intensité des intempéries, des endroits qui n’avaient jamais connu de dégâts ont été la proie de l’eau et de la boue. Une situation inédite qui doit nous interpeller sur notre manière de construire encore et toujours plus, sur nos pratiques agricoles, sur la gestion de nos cours d’eau.

Depuis des années, les mandataires ECOLO et leurs partenaires travaillent afin de limiter, voire supprimer les inondations sur notre territoire. Grâce à la création de la zone d’immersion temporaire, par exemple, le village de Marcq ne connait plus de dégâts des eaux et n’a pas été touché par les diverses intempéries alors qu’il avait été un endroit particulièrement impacté lors des inondations du début des années 2000.

Les équipes de la Ville curent les avaloirs et veillent à ce qu’ils soient en bon état de fonctionnement. Les passages du camion sont répertoriés dans une base de données afin de s’assurer qu’aucun quartier ne soit oublié. Au moment des fortes pluies du mois de juin, les pompiers ont confirmé que ce n’était pas l’état des avaloirs qui était la cause des inondations mais bien une quantité d’eau tombée en un temps très court qui ne pouvait pas être évacuée suffisamment vite par le réseau d’égouttage. Depuis ces inondations, le service voirie est repassé vérifier les avaloirs notamment dans les quartiers les plus sensibles.

Deux quartiers nécessitent une attention particulière et des infrastructures permettant de gérer des quantités d’eau hors normes.

  • Le bassin du ruisseau de l’Enfer s’étend du quartier Val-Lise jusqu’au Delhaize. La chaussée d’Asse et la rue Albert 1er sont notamment confrontées à des inondations régulières. La Ville a confié à IPALLE une étude approfondie de l’ensemble de ce bassin. Le diagnostic est terminé. Il a permis d’identifier des égouts largement envasés et d’autres problèmes ponctuels. Des interventions et entretiens sont d’ores et déjà programmés. Par ailleurs, IPALLE doit à présent fournir des propositions de solutions techniques pour absorber les quantités d’eau excédentaires en cas de fortes pluies.
  • Le bassin du Querton fait également l’objet de l’attention d’ECOLO et de ses partenaires. Les débordements dans le centre du village de Petit-Enghien et à hauteur de la rue de la Carrière invitent à trouver des solutions pour retenir les eaux avant qu’elles débordent dans les habitations. Suite au travail réalisé par le Contrat de rivière de la Senne sur ce cours d’eau, une seconde étude a été programmée (désignation du bureau en cours) afin de définir l’endroit et la taille d’une nouvelle zone d’immersion temporaire aussi efficace que celle de Marcq.

L’échevin ECOLO des travaux a également participé à une réunion avec le service de la Région spécialisé dans la lutte contre les coulées de boue. Prochainement, le GISER sera présent chez nous pour identifier avec les agriculteurs des mesures efficaces pour réduire ces coulées d’eau et de boue venant des champs.

Enfin, pour chaque demande de permis de bâtir qui arrive à la Ville, le Collège et l’administration communale portent une attention sérieuse à l’impact sur l’imperméabilité des sols. Celle-ci fait d’ailleurs partie des critères de la charte « quartier durable » de la commune.

Appel est cependant lancé à chacune et chacun : bon nombre d’avaloirs sont bouchés à cause de détritus qui ne devraient pas s’y trouver : sacs de déjections canines, graisses, ciment et déchets de construction, etc.

Par ailleurs, si vous constatez qu’un avaloir est bouché, n’hésitez pas à le signaler à la commune. Dans les jours qui suivent, les ouvriers passeront le curer !